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Certains villages ou quartiers n’ayant pas de bornes fontaines ne parviennent pas à financer leur installation. Caritas fait alors appel à CEDO dont les actions pour l’accès à l’eau se concentrent uniquement sur le financement de l’installation de ces bornes. Cela comprend l’achat des tuyaux, du ciment et du matériel nécessaire pour le montage de la borne et le financement d’une partie de la main d’œuvre.

Les populations participent à leur mise en place en réalisant le creusement des tranchées et en nourrissant les ouvriers.

Un fontainier appartenant au comité de gestion de la borne fontaine enregistre les consommations. Un paiement de 10 Franc CFA par bassine, soit environ 75 centimes d’euro par m3, permet de provisionner des fonds pour l’entretien.

CEDO a participé à la réfection des dispensaires de Bicol en 2002 et de N’Guékohk en 2004, à la réhabilitation à Sangaré en 2011, à la construction d’une case de santé à Ndoundokh en 2011 et au financement d’un dispensaire à N’Guékohk en 2005 et 2006. A noter également la réparation de l’ambulance de Bicol en 2014 et la construction d’un abri pour garer les ambulances. CEDO a financé des médicaments lors de forts épisodes épidémiques : financement d’antipaludéens, de javel pour lutter contre le choléra à Kaolack, autres médicaments et moustiquaires imprégnées.
Cette maison a été construite et financée par CEDO entre 2010 à 2013 à la demande de la population. Elle sert de lieu de rencontre et de discussion sur tous les problèmes concernant les populations. Elle permet les formations, l’alphabétisation des femmes, les causeries sur le sida, le paludisme, l’environnement (propreté autour des maisons et villages, nécessité du reboisement). Les femmes souhaitent faire aussi des formations notamment en couture et en transformation et conservation des fruits et légumes des jardins.