CEDO, qui signifie « partage » en Wolof, principal dialecte sénégalais, est une association d’aides et d’échanges à caractère humanitaire, à but non lucratif, fondée le 3 août 1999 et basée en mairie de Grammond (Loire-France). L’association accompagne les populations situées dans les zones rurales de la région du Sine Saloum au Sénégal, dans leurs initiatives pour le développement. 

L’approche est globale puisque les actions soutenues concernent les domaines de la santé (bornes fontaine, construction ou réhabilitation de case de santé ou dispensaire), de l’éducation (construction ou réhabilitation de salles de classe pour les cycles de primaire et secondaire), de l’agriculture (formation des femmes travaillant dans les jardins communautaires, soutien à la mise en place de jardins, soutien alimentaire lors des périodes de soudure) et de l’environnement (reboisement, sensibilisation aux conséquences des déchets, construction de four solaire).

L’association CEDO a été créé en 1999 par un groupe de jeunes adultes souhaitant aller à la rencontre d’autres personnes, découvrir une culture, partager et agir aux côtés des habitants, au Sénégal. 

En 20 ans, le nombre de membres actifs a varié de 6 à 24 personnes, ce qui représente une centaine de personnes impliquées dans l’association depuis sa création. De plus, l’association fait appel à de nombreux bénévoles d’un jour lors des manifestations organisées chaque année en vue de financer une partie des projets. 

Au fil des années, des projets et des rencontres et à la mesure des actions menées par d’autres associations en zone urbaine, CEDO a choisi de concentrer son action sur un territoire rural et géographiquement délimité, donnant lieu à un meilleur accompagnement de la population dans ses initiatives pour le développement. 

CEDO a choisi d’adopter une approche globale du développement territorial, sur une zone géographiquement délimitée. Cette stratégie permet de répondre à des problématiques territoriales uniformes et bien identifiées, de construire des partenariats solides et ainsi conduire des projets qui s’inscriront dans le temps. En effet, cela permet de tisser des liens de confiance avec la population, de mieux connaitre les acteurs, de mieux comprendre la culture et ainsi de co-construire efficacement les projets. De plus, en travaillant dans une zone précise, les projets réalisés ont un effet « boule de neige » ; les villages alentours peuvent observer ce qui a été mis en place, le fonctionnement, les difficultés rencontrées et les bénéfices qui en ont été retirés pour monter à leur tour un projet similaire.

Agir en zone rurale, pourquoi ?

Les habitants des zones rurales sont les plus dépourvus d’infrastructures scolaires et sanitaires. Ils ont donc plus difficilement accès à l’eau et à la santé en général, à l’école et à un travail décent. Ainsi, soutenir les actions de développement dans le milieu rural, c’est recréer du dynamisme, créer des opportunités et donner envie aux plus jeunes de s’y installer. Cela permet également de limiter l’exode rural, causant un taux de chômage trop important dans le pays.

CEDO et son partenaire sur place, Caritas Dakar (membre du réseau international Caritas Internationalis), mettent un point d’honneur à l’implication de la population locale dans la réflexion, la mise en place et le suivi des projets. Ceci permet à cette dernière de se les approprier aisément et de les gérer sur le long terme. 

Quelles conditions au soutien d’un projet ? 

Les projets peuvent bénéficier d’un accompagnement à la condition qu’ils soient bénéfiques à l’ensemble de la population et que les habitants participent aux investissements, en argent ou en journées de travail. Dans la majorité des projets, un comité de gestion est constitué pour assurer la bonne mise en oeuvre des projets et le fonctionnement ultérieur des ouvrages.

Les membres de CEDO se rendent régulièrement sur place (une à deux fois par an, environ 3 semaines). Ces missions sont généralement scindées en deux temps : le premier est celui de la découverte du pays, de ses habitants et de leurs traditions ; le second est celui de l’aide humanitaire consistant à se rendre au plus près des populations avec lesquelles nous travaillons toute l’année et à participer à la mise en œuvre d’un projet (temps d’échange, actions diverses).

La valeur ajoutée de notre association réside dans les points suivants. 

• Les liens que nous avons tissés avec les habitants de la région durant plus de 20 ans, nous permettent d’avancer ensemble dans la confiance et dans l’échange (avec toutes les générations et genres confondus, notamment par le biais de partenariats avec les associations locales). 
• Notre compréhension de la culture et des traditions locales, et ce de façon réciproque, nous permettant de faire de nos différences culturelles un atout dans la conduite des projets.
• L’implication des bénéficiaires dans l’élaboration et la mise en place des projets (réflexion, main d’œuvre, apport financier).
• Notre approche globale du développement (champs d’action dans l’éducation, la santé, l’autonomie alimentaire et l’environnement), créant une dynamique positive impactante sur le long terme. 
• Notre partenariat avec Caritas Dakar (plus d’informations dans l’onglet nos partenaires) visant à :
  • Assurer la transparence des fonds ;
  • Renforcer le suivi sur place ;
  • Bénéficier de l’expertise de Caritas Dakar dans la conduite de projets et de sa connaissance de la culture et des spécificités régionales ;
  • Etre en lien avec le réseau Caritas Internationalis, qui compte parmi les plus grands réseaux de solidarité internationale au monde.